Érotorelief, agencement à méduser : 2001

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ÉROTORELIEF de près

Huile sur bois – tiges acier filetées – moteur ventilateur. 170x150x40 cm / 16.00 kg

Agencement sonore : Nicolas Bonichot

Érotorelief, agencement à méduser. Au seuil de la perception ou de l’aperception. Avril 2001.

Huile sur bois tiges acier filetées moteur ventilateur. Agencement scopico-sonore à méduser : Création sonore du compositeur Nicolas Bonichot. Cette installation fait l’éloge du mouvement de l’incomplétude.

Un plateau en bois rond, sur lequel sont peints les cercles décentrés d’un « rotorelief » tient en son centre une tête de Méduse. Le tout est fixé horizontalement sur un axe en métal et tenu par des pieds reliés de manière pyramidale et constitués de tige filetées. L’ensemble peut donc se démonter. La base est constituée d’un socle en bois triangulaire dans lequel est inséré un moteur de ventilateur et permettant de tenir l’ensemble. Le tout est entraîné par une courroie en caoutchouc. Cette « protosculpture » peinte se regarde en mouvement en même temps que l’ouïe est distraite, écartée, happée et ramenée par la composition sonore acousmatique de Nicola Bonichot.

JF Ferbos cite ici le travail de Marcel Duchamp avec ses « rotoreliefs » créant des effets optiques à partir de leur mise en mouvement. Littéralement, un rotorelief est une création par le mouvement, ici circulaire. Par ailleurs, son objet étant le regard du « regardeur », ici probablement médusé par l’effet optique, JF Ferbos créé aussi une condensation de l’histoire de l’art, réunissant de manière synchronique, la peinture de Caravage, avec sa tête de Méduse et l’art de l’inventeur des « ready made », qui avait annoncé la mort l’art « rétinien » au profit d’un art qui serait « matière grise ».

« Tout tableau est une tête de Méduse. On peut vaincre la terreur par l’image de la terreur. Tout peintre est Persée. » Caravage, par Pascal Quignard, in Le sexe et l’effroi, Paris, Gallimard, Folio, 1994, p. 118.

Érototelief